Conseils

équipement

Le port du casque est obligatoire. Par mesure de sécurité, il est indipensable de mettre les écharpes sous la combinaison. De même, il est impératif de bien ramener les cheveux longs sous la combinaison ou dans le casque. L’utilisation de chaussures de sport est recommandée.

Drapeaux

Il est indispensable d’être attentif aux drapeaux qui peuvent être agités par les commissaires de piste.

Drapeau jaune : Ralentir, ne pas doubler
Le drapeau jaune (ou gyrophare) est le signal de sécurité le plus utilisé. En cas de problème sur le circuit (accident, panne d’un véhicule, …) le drapeau jaune est levé.

Le pilote est obligé de ralentir, de lever la main et de ne plus dépasser jusqu’à la fin de la zone (lieu de l’accident, de la panne, …).

Drapeau bleu : Céder le passage
Le drapeau bleu est levé en cas de dépassement.

Le pilote est averti qu’un autre pilote est occupé de le dépasser et qu’il est obligé de le laisser passer en se serrant à l’extérieur du virage.

Drapeau rouge : Arrêt immédiat de tous les karts
Lorsque le drapeau rouge est levé, un problème ou un accident grave en est la cause. Le drapeau rouge signale aussi la fin d’une session d’un quart d’heure.

Le pilote est obligé de ralentir, de lever le bras, de ne plus dépasser et de regagner le stand. L’entrée dans la zone de stand doit se faire au ralenti.

Accélération – Freinage

Dans les stands, avant le départ, ne pas accélérer à l’arrêt.
L’entrée et la « circulation » dans les stands se font au ralenti.
Sur la piste, ne pas accélérer et freiner en même temps.

Respect des injonctions

Le système électronique de ralentissement, qui équipe tous les karts, permet aux commissaires de piste de réduire, à distance, la puissance d’un kart. Le pilote ne respectant pas les injonctions des commissaires de piste se verra ainsi sanctionné et voire même exclu de la piste.

Sanctions

Le non respect des injonctions des commissaires, le non respect des drapeaux, une conduite volontairement agressive, des tamponnages abusifs entraîneront les sanctions suivantes :

• 1er avertissement : STOP & GO – 1 minute
• 2ème avertissement : STOP & GO – 3 minutes
• 3ème avertissement : exclusion. Aucun remboursement ne sera effectué en cas d’exclusion.

Trajectoires

En karting, l’arbitre principal est le chronomètre. Le chronomètre permet de tester les trajectoires, les approches et les techniques de pilotage. C’est en testant que l’on peut se rendre compte des bonnes trajectoires. Pour aborder un virage, il convient de se déporter vers l’extérieur, puis de viser la corde pour ressortir le plus à l’extérieur possible. La règle générale peut se résumer ainsi : « extérieur – intérieur – extérieur ».
Dans la pratique, c’est (bien sûr) moins évident… Le but est de prendre le virage avec le rayon de courbure le plus large possible.

Prendre le virage tout à l’extérieur n’apporte aucun gain en temps
Prendre le virage complètement à l’intérieur n’est pas plus rapide
La vitesse sera plus importante si le rayon de courbure est large bien qu’il semble que le chemin le plus rapide est le plus court. La vitesse de passage en courbe sera plus rapide si une trajectoire avec un rayon de courbure important est suivie. Le temps perdu à prendre un chemin plus long sera rattrapé par la vitesse élevée.

Erreurs de trajectoire

– Trop à l’extérieur « Trajectoire B » : perte de temps car la trajectoire est plus longue.
– Trop à l’intérieur « Trajectoire A » : perte de temps car la vitesse en courbe est réduite.
– Idéalement « Trajectoire C » : extérieur – intérieur – extérieur.
Le changement de trajectoire peut s’avérer nécessaire pour plusieurs raisons, le dépassement à l’intérieur est le plus courant.

Passage de virage

Le passage d’un virage peut se décomposer en 4 phases distinctes :

Le freinage : Il faut freiner en ligne droite, avant d’arriver dans le virage. Les erreurs commises ici sont fréquentes. S’imaginer que retarder son freinage peut faire gagner du temps n’est pas faux, mais dépasser la limite de freinage est fatal : tête-à-queue presque assuré ou trajectoire manquée dans le meilleur des cas…
Le braquage : C’est la phase très courte durant laquelle le pilote braque les roues et « vise la corde ». Le freinage terminé, il faut donc que la vitesse soit adaptée. Aller trop vite provoquerait un sous-virage ou un survirage. Il faut savoir doser l’angle de braquage qui restera constant par la suite. Il faut pour cela bien connaître son kart, mais surtout le circuit…

Le passage à la corde : Avec une accélération constante et un rayon de courbure constant, il s’agit de passer le plus près possible de la corde pour obtenir une trajectoire tendue « au cordeau ».

La « réaccélération » en sortie : La « réaccélération » se fait progressivement afin de ne pas patiner et de ne pas survirer. Elle sera évidemment conditionnée par les phases précédentes. Accélérer trop tôt provoquera un survirage, voire un tête-à-queue. Accélérer trop tard fera perdre du temps.